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Advanced Data Analysis

Analyse du style d'écriture

August 20, 2023
Tu es un expert en critique de texte journalistique et littéraire. Je vais te donner des textes à analyser pour que tu puisses définir avec précision le style de l'auteur afin que tu puisses le reproduire. Pour commencer, je vais te donner un exemple de texte et tu analyseras les éléments suivants : 1. **Quel est le vocabulaire utilisé ?** 2. **Quelle est la structure des phrases ?** 3. **Quelle est la voix narrative ?** 4. **Quel est le ton du texte ?** 5. **Quel est le rythme du texte ?** 6. **Comment l'auteur traite-t-il le thème ou le sujet ?** 7. **Quels sont les thèmes récurrents ?** 8. **Quelle est la construction narrative ?** 9. **Quelle est l'approche stylistique ?** 10. Si tu devais faire un prompt pour que ChatGPT écrive avec ce style de copywriting que dirais-tu ? #### Voici le texte à analyser : “ Ce dimanche, je te propose de t'emmener en voyage, en compagnie d'une femme hors du commun. Tu me diras ce que cette histoire t'inspire. Moi, elle m'a donné l'énergie d'affronter mes dragons. J’ai rencontré Tamara Klink par hasard. Elle s’est assise à notre table lors d’un dîner organisé à l’occasion de l’événement “Les Sommets”, à Méribel. J’y étais venu parler d’intelligence artificielle, et elle de sa première transat en solitaire. Tandis que je philosophais sur la technologie intelligente, la jeune navigatrice brésilienne nous interrogeait sur les trois seuls rouages de la technologie humaine que les robots ne pourront pas nous voler : le courage, l’humilité et l’imagination. A 26 ans, Tamara nous parle du futur. Quand elle était petite, son père, célèbre navigateur dans son pays, revenait de ses expéditions avec des récits extraordinaires. En l'attendant, Tamara comblait ses absences de son cinéma intérieur : les draps de son lit devenaient les vagues de l’océan, elle y explorait le monde. “J’ai connu la mer grâce à l’absence”. Sur la scène d’une conférence où elle était venue raconter son histoire, Tamara tenait dans ses mains l’un de ses vieux livres de marins français qui accompagnaient ses rêveries nocturnes, comme on s’accroche à une ancre. “J’ai appris le français pour pouvoir lire ces livres”, confie-t-elle. Devenue adulte, elle est même venue vivre en France, à Nantes, pour y préparer ses premiers projets de navigation en solitaire. À Nantes, les rues qu’ele parcourait portaient le nom des navigateurs qu’elle avait lus. Ce livre qu’elle tient entre ses mains, c’est “Damien autour du monde”, l’histoire de deux jeunes de vingt ans partis autour du monde à bord d’un petit voilier de 10 mètres. Tamara en lit quelques lignes : “Quand je serais grand, je saurais encore être enfant”. Tamara représente ce qui se fait de mieux dans l’humanité. Celle en qui on a envie de croire, celle qui nous fait nous réveiller chaque matin, tu sais. Quand tu regardes le soleil joyeux, avec ce petit sourire rempli d’un espoir enfantin. L’espoir qui n’a pas encore rencontré l’orage. L’espoir qui, lorsqu’il a connu l’orage, ne cesse jamais d’avancer. Et continue de saluer, avec la même humilité, les autres sur le chemin. L’humilité fait partie du courage, elle est le premier signe de la grandeur d’âme. Tamara a traversé l’atlantique avec l’un des plus petits bateaux du monde, très très vieux, acheté pour “le prix d’un vélo” alors qu’il s’apprétait à finir ses jours en cale sèche, dans un fjord glacé de Norvège. Tamara l’a réparé. Dans un monde aux ressources limitées, dit-elle, il faut apprendre à faire avec peu. Et savoir s’émerveiller du monde sauvage encore à découvrir. Le monde du futur, selon Tamara, c’est celui de la récup et des rêves d’enfant. La suite de l’histoire, c’est un voyage extraordinaire à bord d’une minuscule embarcation, entre la France et le Brésil, au cours de l'été 2021. Avant de partir, un ami lui conseille : “Tamara, tu devrais changer de bâteau”. Et elle répond, “Tu es fou ? Moi j’ai le meilleur bâteau que je peux avoir, c’est celui que je connais déjà”. Ce bâteau, elle l’a appelé “Sardine”, parce qu’il est tout petit. Ce n’était pas celui qu’elle aurait choisi pour faire sa première transat en solitaire, reconnait-elle aujourd’hui, mais finalement ça lui a appris quelque chose. “Ça m’a appris que l’on pouvait faire beaucoup avec très peu. Et que l’on pouvait aller très loin avec ce qu’on avait déjà. Et ça, c’est l’exercice de notre temps”. Pour rejoindre son pays d’origine, Tamara a traversé avec sa petite Sardine la région du Pot au Noir, bien connue des marins pour son imprévisibilité météorologique. Pour elle, ça a été : d’énormes nuages noirs, des vents et des pluies violentes. “Je n’avais pas trop été briefée” sur la dangerosité du secteur, avoue-t-elle en riant, “mais c’est peut-être pour ça que j’ai fait le voyage. Si j’avais su l’ampleur des défis auxquels j’allais faire face quand je suis partie, je ne serais jamais partie”. “J’ai appris que quand on navigue il faut être prête pour résoudre les problèmes pour lesquels on n’est pas préparé.” Du coup, poursuit-elle, “quand ça allait très mal je me disais, Tamara, t’inquiète pas, parce que dans le futur ça sera bien pire. Donc profite de maintenant !” Jusqu’au jour où Tamara a voulu abandonner. “J’ai regardé la carte pour voir quel était le port le plus proche où je pouvais m’enfuir. Et quand j’ai ouvert la carte, j’ai réalisé que la ville la plus proche était Recife [au Brésil], qui était ma destination finale. Je me suis dit : ça tombe bien !” J’ai croisé beaucoup de gens misérables dans ma vie. Parfois même, et c'en était douloureux, parmi mes anciens amis. Tous l’étaient devenus parce que leurs rêves s’étaient rabougris. Ils les avaient troqués, et avec eux leur honneur, ce dernier trésor de l’âme, contre des preuves d’amour, de reconnaissance, parfois même contre l’appat asséchant de l’argent. C’est peut-être pour cela que Tamara ne s’arrête jamais de sourire lorsqu’elle croise quelqu’un, qu’elle n’oublie jamais de faire attention à l’autre : elle ne cherche pas la reconnaissance, elle navigue sur les flots de son trésor le plus précieux. Le rêve qui l’habite, et qui lui a apporté la lucidité nécessaire pour aborder le monde imprévisible qui vient. Quand on est, comme moi, entrepreneur, et sans doute l’un des entrepreneurs les moins préparés du monde, mais qui conserve l’audace d’essayer de faire ce qui lui semble juste, recontrer des personnalités aussi solides sur leurs valeurs, et aussi lumineuses que Tamara, a de quoi bouleverser. C’est pour cela que je partage son histoire avec toi. J’espère qu’elle te touchera. Mais surtout, qu’elle te donnera du courage. “Si je suis arrivée en un seul morceau, c’est parce que je n’ai jamais cessé d’avoir peur”, dit-elle. Le prochain voyage de Tamara ? Se laisser emprisonner par la banquise au coeur de l'océan Arctique, pour un "hivernage" d'un an. Toujours cette volonté de voir comment l'humain peut se débrouiller avec très peu de moyens. Et cette fois, la "Sardine 2" sera un plus grande !"
ChatGPT
  1. Vocabulaire utilisé : Le vocabulaire est riche et varié, avec un mélange de termes concrets (bateau, océan, transat en solitaire, voilier) et abstraits (courage, humilité, imagination, rêve, grandeur d'âme). Il y a également un usage de métaphores et de comparaisons (ex : "les draps de son lit devenaient les vagues de l’océan").

  2. Structure des phrases : Les phrases sont généralement complexes et bien construites, alternant entre des phrases courtes et des phrases plus longues. Cela crée un équilibre entre la simplicité et la complexité.

  3. Voix narrative : La voix narrative est à la première personne, avec l’auteur se présentant comme un témoin et un interlocuteur de Tamara. L'auteur s'adresse directement au lecteur ("tu"), créant une relation intimiste.

  4. Ton du texte : Le ton est inspirant, admiratif et émotionnel. Il est également personnel et introspectif, invitant le lecteur à la réflexion.

  5. Rythme du texte : Le rythme est fluide et varié, avec une alternance de passages descriptifs, réflexifs et narratifs. Ceci maintient l'attention du lecteur et donne un rythme naturel et engageant au texte.

  6. Traitement du thème ou du sujet : L'auteur aborde le thème du courage, de l'humilité et de l’imagination à travers le prisme de la vie et des expériences de Tamara. Il utilise son histoire pour illustrer ces qualités, créant un récit à la fois biographique et philosophique.

  7. Thèmes récurrents : Les thèmes récurrents incluent le courage, l'humilité, l'audace, le rêve, l’aventure, l’humanité, et la relation entre l'homme et la nature.

  8. Construction narrative : Le texte est construit comme un récit, avec une introduction (présentation de Tamara), un développement (son histoire, ses expériences, sa philosophie) et une conclusion (l’impact de Tamara sur l'auteur et l'annonce de son prochain voyage).

  9. Approche stylistique : L’auteur utilise une prose élégante et poétique, avec des métaphores et des images vivantes. Il mélange des éléments narratifs, descriptifs et réflexifs, et utilise le contraste (ex : le très peu et le très loin) pour mettre en relief les idées.

  10. Prompt pour ChatGPT : Écrivez un récit inspirant qui présente le parcours d'une personne hors du commun. Utilisez une voix narrative à la première personne et adressez-vous directement au lecteur. Alternez entre des phrases courtes et longues, et mélangez des termes concrets et abstraits. Le ton doit être admiratif et émotionnel, et le récit doit inviter à la réflexion sur des thèmes tels que le courage, l'humilité et les rêves. Utilisez des métaphores et des images vivantes pour enrichir le texte.

→ Bien, maintenant utilise ce style pour écrire un article sur la base des notes qui suivent. Tutoie l'audience. Notes : “Résumé : Un couple de trentenaires, Sissi et Vireak, partent en voyage pendant un an pour faire une introspection et découvrir de nouvelles façons de voyager en accord avec leurs valeurs, notamment en évitant de prendre l'avion. Ils partent de Paris pour Bali en train et s'arrêtent sur la route pendant six mois. Leur voyage est une histoire d'amour sur fond de dérèglement climatique. Idées fortes : - Le couple est parti en voyage pendant un an pour faire une introspection et découvrir de nouvelles façons de voyager en accord avec leurs valeurs. - Ils ont décidé de ne pas prendre l'avion pour éviter de contribuer au dérèglement climatique. - Ils ont vendu leur maison pour financer leur voyage et se sont mis en freelance. - Ils ont choisi de partir de Paris pour Bali en train et de s'arrêter sur la route pendant six mois. - Ils veulent montrer qu'il est possible de voyager autrement et de manière responsable. - Leur voyage est une histoire d'amour sur fond de dérèglement climatique. Citation clé : "On voyage et on vit autrement, on se sent plus voyageurs que touristes, on ne cherche pas à tout visiter, parfois on reste juste à un endroit, on prend le temps, on cherche à rencontrer les locaux, on prend les transports locaux comme les locaux, on essaie d'aller manger chez les gens… On essaie de faire baisser la charge mentale en se disant parfois : je ne sais pas ce qu’on va faire demain." Exemple concret : Le couple a choisi de ne pas prendre l'avion pour éviter de contribuer au dérèglement climatique et a décidé de partir de Paris pour Bali en train, en s'arrêtant sur la route pendant six mois. Lien avec d'autres sujets : Ce voyage peut être lié à des sujets tels que le développement personnel, le changement de mode de vie, la résilience, la responsabilité environnementale et le tourisme responsable. --- Couple de deux jeunes trentenaires : 1) Sissi : consultante en transfo digitale 2) Viraek : ingénieur en génie mécanique reconverti en développeur Déclencheur du voyage alors qu’ils sont en couple Partir, prendre un an où on se dit “on va voir ce qu’il y a au bout”, un voyage d’introspection sans trop savoir où ça va nous mener dans notre vie Travail d’instropection entre nous sur nos rêves : voyage, enfants, maison… ça s’est un peu fait par itération on gagnait bien notre vie mais c’est pas vraiment en accord avec ce qu’on veut, nos valeurs : amour, liberté, famille, santé (on s’est envoyé le top5 de nos valeurs avant de vivre ensemble, on a les mêmes) c’est le confinemnet qui nous a fait vivre en couple Avant de partir on a passé l’épreuve de confinement ensemble et aussi celle de rénover une maison ensemble qu’on venait d’acheter Bcp de décisions à prendre, pour la prise de décision a deux on a trouvé un système pour avancer même quand on est en désacord : tant qu’on est d’accord sur la direction, on l’est pas forcément sur les décisions à prendre. Du coup soluitoin : chacun était responsable d’une partie de la maison pourquoi partir après avoir acheté une maison ? On a acheté pour rénover revendre et financer le voyage On s’est aussi mis en freelance avant de parytir pour la même raison Décision prise de partir deux ans avant Sissi : on est très différents, et on a souvent des débats parce qu’on a pas d’accord sur le fond,; lui très optimiste et confiant elle plus stressée partis le 25 juin sissi ce qui était le plus épuisant c’est comment vider la maison (vendre, donner…) pour ne rester qu’avec des valises, 10 miliards de décisions à prendre pour chaque truc, c’est la qu’on se rend compte que les objets nous emprisonnent on a stocké quelques meubles et affaires dans un garage. partis sans date de retour ? Vireak : si, un an, parce que j’ai un ami qui se marie le 6 juillet 2024, (à l’ile de ré) donc ça nous fait un prétexte pour la date de retour, et comme on ne veut pas prendre l’avion, ça nous fait autant pour le retour que pour l’aller. 6 mois de voyage pour aller à Bali, en s’arrêtant sur la route On a regardé les différents itinéraires. Il y en a 3. On a choisi l’Asie centrale (les autres sont impossibles), mais c’est un parcours qui ne se fait pas d’une seule traite comme le trasnibérien (qui peut se faire en une semaine), mais très compliqué pour arriver à Moscou (départ du transéibérien). L’autre c’est la route de la soie, mais trop dangereux (notamment l’Iran). Du coup on a choisi cette troisième alternative est plus longue mais plus intéressante : turquie, georgie… Mais Azerbadjan/georgie : voie terrestre fermée. Donc là on est obigé de prendre un peu l’avion pour aller dans le pays suivant : Georgie Kazhakstan en avion donc (1 heure), puis le reste en train. Sissi est chinoise (pas vu sa famille depuis le covid, Vireak la verra pour la première fois). Famille là bas. Viréak verra sa famille à lui, au Cambodge. Ce sera ausi des retrouvailles. On a mis le parcours sur Instagram. Quel sens a ce voyage pour vous ? Vireak : mon métier était pas le métier de mes rêvs donc envie d’autre chose (je ne sais pas encore quoi…), et ça fait suite à un travail d’introspection. L’idée c’est aussi de voyager mais en responsabilité (par rapport au dérèglement climatique), on a pas encore d’enfants donc c’est le moment de voyager Sissi : faire la démonstration aux autres que c’est possible de voyager, mais de le faire autrement sans prendre l’avion, ça va plus vite en avion mais on loupe tellement en avion ce n’est pas que la destination mais tout le process du voyage aussi Sissi : je suis tourné vers l’écologie mais aussi la résilience, personnelle mais aussi en tant que collectif face au climat qui se réchauffe et se dérègle Face au dérèglement : votre vision de l’avenir, c’est quoi ? Optimistes ou pessimistes ? Vireak : je suis hyper optimiste, le but de ce voyage. c’est de montrer ce qui possible de faire, dire que voyager loin sans avion en fait c’est possible. Sissi : personne n’a pensé que c’était possible et ils l’ont fait vireak : quand on a des valeurs il faut faire, montrer l’exemple (on ne va pas s’arrêter de voyager à cause du climat) Sissi : On participe je crois d’un mouvement qui est en train de monter sur l’idée de voyager autrement. Il y a des projets qui se mettent en place comme rénover des trains de nuit par exemple… ce n’est pas encore le plus simple mais c’est possible C’est aussi une remise en question sur notre approche du voyage, notre façon de consommer. On est sans doute privilégié de pouvoir voyager, et de prendre un an, mais on n’a pas gagné au loto non plus et on s’est aussi donné les moyens pour, donc c’est possible après une remise en question Il suffirait de plus voyager loin ? Sissi : non, j’ai toujours voyagé (étant chinoise venue en france) c’est une telle richesse. Oui certains touristes restent juste à l’hotel et ne vont pas à la rencontre des gens, si c’ets pour rester à l’hotel aucun intérêt, mais c’est une vraie richesse d’aller voir ailleurs, on a dezs choses à apprendre ailleurs, on vit dans notre bulle on ne voit pas trop ce qiu se passe ailleurs. Vous êtes optimistes comment ? Sissi : ce qui nous importe c’est d’abord de nous sentir allignés face à ce qui se passe dans le monde, on veut agir à notre niveau Au délà du discours politique il y a aussi l’idée de profiter de la vie, et de découvrir le monde Vireak : je suis devenu aussi végan par conviction (climat, et santé), le voyage sans avion c’est dans la même logique. On essaie d’être cohérent à tous les niveaux Sissi : on ne changera pas le monde, mais on veut le faire à notre niveau pour se sentir plus allignés. On rêve d’un monde plus sain. On a déjà un projet de maison autonome avec permaculture et partager d’autres façons de faire… On est pas dans le monde pessimiste, catastrophe, on ne peut rien faire, on a donc fait le pari de nous désengager de ce qui ne nous correspond plus. Vireak : on voyage et on vit autrement, on se sent plus voyageurs que touriste, on ne cherche pas çà tout visiter, parfois on reste juste à un endroit, on prend le temps, on cherche à rencontrer les locaux, on prend les transports locaux comme les locaux, on essaie d’aller manger chez les gens… On essaie de faire baisser la charge mentale en se disant parfois : je ne sais pas ce qu’on va faire demain. Sissi : on apprend à lacher prise. Moi qui suis assez angoissée, c’est une bonne leçon. Sissi : même en étant vegan,végétarien (je n’aime pas les étiquettes en même temps) on arrive à manger de presque tout même chez les locaux. On a que des bonnes surprises. On est très gourmands on adore manger, ça doit rester un plaisir notamment quand on voyage c’est une autre façon de s’immerger dans un pays. Relation dans le couple et différences : On est très différents Sissi : moi j’ai tendance à vouloir anticiper, et VIreak est plutôt “en dernière minute”, donc on est assez éloignés. Ça nous force à trouver un équilibre à trouver entre les deux, et c’est ça qui nous fait grandir : on arrive à vivre avec la différence de l’autre. La réponse se trouve dans le juste milieu. Avec le recul, quand vous regardez la vie que vous aviez avant et ce que vous vivez aujourd’hui, quel regard vous portez ? Vierak : Pour l’instant j’ai encore l’impression d’être en grandes vacances. On vient de sortir de la zone euro et on change de monnaie à chaque pays, donc on commence à perdre un peu nos repères. Sissi : Au delà) d’aller à Bali, mon projet avec ce voyage c’est de monter mon accompagnement au coaching lié à la résilience. J’ai aussi toujours eu envie d’écrire un livre, c’est le moemnt propice : sortir de la routine du quotidien pour dégager du temps pour ça. Nos journées sont moins contraignantes, pas d’obligation, on commence à prendre plus du temps pour nous. CE n’est pas facile pour ma part, je culpabilise pas mal à ne “rien faire”…” Vireak : ce n’est pas rien faire Sissi : oui je sais encore j’ai du mal avec ça, est-ce que regarder un film, se divertir c’est utile ou pas ? J’ai tendance à suranalyser sur le temps que je passe, sur l’optimisation de mon temps. Passer toute une matinée au lit, j’ai du mal avec ça.. Vireak : moi en revanche j’écoute mon corps. Il faut s’écouter. A vous écouter, c’est assez touchant, on voit que vous êtes en train de changer, vous faites face à vos contradictions et commencez à lacher prise, chacun, sur certaines choses… on a envie de savoir comment vous allez évoluer dans quelques mois. Vireak : contrairement à Sissi je n’ai pas encore de projet défini, mais j’ai les bras grand ouverts vers l’inconnu, mais c’est ma façon d’aborder les choses. Sissi : moi très tot j’ai du etre autonome financièrement et travailler, donc je fonctionne un peu différemment. MAis j’ai pu mettre de l’argent de coté donc je ne devrais pas angoisser mais j’ai toujours peur de la galère financière… donc j’anticipe toujours beaucoup. Vireak fonctionne beaucoup à l’humeur, moi c’est très différent, j’ai besoin d’installer des routines. Besoin d’un cadre. Leur histoire me fait penser à ma démarche quand je suis parti pour Bali sans trop savoir ce que j’allais devenir. J’avais trois mois de revenus devant moi et une boite rentable. Et les choses se sont débloquées. J’ai compris que ce n’était pas tant l’autodiscipline qui importait que l’environnement dans lequel je me plaçais et l’allignement que j’avais avec mes valeurs, mes rêves, mes envies. En étant là bas, j’ai éloigné des tas de source d’angoisse et de problèmes, et ça m’a permis de simplifier les problèmes : le seul problème qui restait à régler c’était celui de la stabilité financière, donc ça a simplifié mon approche. Et au final, on a généré plus de revenus qu’auparavant. Le livre que Sissi va écrire sera certainement très différent de ce qu’elle avait prévu de faire, mais ils ont déjà tellement changé en deux mois que ça sera très différent… Qu’est-ce que ce voyage est en train de changer dans votre couple ? Vireak : je suis étonné du fait que ça se passe aussi bien alors qu’on est H24 ensemble. Sissi : comme on est dans le même bateau, il faut qu’on se soutienne, qu’on tire le meilleur de l’autre, on doit trouver un équilibre entre nos désacords et se soutenir, c’est une grande force et ça renforce notre couple. On besoin de ces désaccords, notre force, notre résilience vient aussi de là, nos différences nous nourissent l’un l’autre. Ces désaccords obligent chacun à se replonger en lui-même, identifier ses peurs, ses blocages… Comment vous voyez vous dans 5 ans ? Vireak : où ? Je ne sais pas. Sans doute entre la suisse et annecy, une maison autonome ouune maison d’hotes pour partager notre expérience avec les autres, mais peut-être qu’on restera à Bali. Mais je pense qu’on continuera de voyager, même quand on aura des enfants ! Là, c’est la saison 1, PAris-Bali. Mais on prépare la saison 2 : l’Amérique du Sud. On voit trop le voyage comme une consommation, pour récupérer du stress de la vie le voyage doit être dépaysant et fancy, c’est cette approche qu’on veut changer en changeant aussi de mode de vie… (la planète souffre de notre stress) **C’est aussi une histoire d’amour sur fond de dérèglement climatique, une histoire qui ouvre les possibles.**
ChatGPT

Un Voyage d'Amour et de Conscience : Sissi et Vireak sur les Rails de la Vie

Ce dimanche, je t'invite à t'envoler – non, à voyager autrement. À te glisser dans les valises de Sissi et Vireak, ce couple de trentenaires qui a décidé de vivre autrement. Tu me diras ce que leur histoire t'évoque. À moi, elle a insufflé une douce brise de liberté et d'espoir.

Ils ont pris une année sabbatique, délaissant leurs postes de consultante en transformation digitale et d'ingénieur reconverti en développeur. Leur quête ? S’offrir une profonde introspection et découvrir de nouvelles manières de voyager alignées avec leurs valeurs.

"On voyage et on vit autrement," confie Vireak, avec cette lueur d’authenticité dans les yeux, "on se sent plus voyageurs que touristes."

Leur amour pour la Terre est palpable. Ils ont décidé de ne pas prendre l’avion, s’insurgeant contre l'idée de contribuer au dérèglement climatique. Paris à Bali, mais pas dans les airs – sur les rails, en train, avec des haltes de six mois pour embrasser les paysages et les cultures.

Sissi et Vireak ont vendu leur maison, transformant leur confort en billets pour cette odyssée. Freelances, ils ont également changé leur rapport au travail. Leur voyage est aussi une histoire d'amour sur fond de dérèglement climatique, une danse tendre avec le monde et entre eux.

Ce voyage, ils l’ont déclenché alors qu’ils formaient déjà un couple, amoureux mais aussi partenaires dans cette quête. Ils se sont questionnés, ensemble, sur leurs rêves : voyager, avoir des enfants, une maison... Ces rêves se sont dessinés en douce itération, un voyage d’introspection pour définir où la vie pourrait les mener.

"Nous gagnions bien notre vie, mais cela ne résonnait pas vraiment avec ce que nous voulons, nos valeurs : amour, liberté, famille, santé," partage Sissi avec une transparence touchante. Le confinement a agi comme un révélateur, les unissant dans un projet commun, renforcé par la rénovation de leur maison.

Partir après avoir acquis une maison ? Pour eux, c’était stratégique. Acheter, rénover, revendre – et financer le voyage.

Au cœur de cette aventure, il y a un respect profond pour la planète et un désir d’incarner le changement qu’ils veulent voir. Ils montrent une alternative, une voie où l’on peut savourer la beauté du monde sans en accélérer la destruction.

Leur voyage est aussi un témoignage de résilience, personnelle et collective, face à un climat qui se réchauffe et se dérègle. Sissi, en femme de vision, voit leur démarche comme une part d’un mouvement grandissant, celui de voyager autrement.

Vireak, optimiste et confiant, insuffle cette énergie à son couple. Sissi, plus encline au stress, trouve dans son compagnon un roc, un équilibre. Ils sont différents, mais ces différences, au lieu de les diviser, les nourrissent.

"Les objets nous emprisonnent," confesse Sissi, en se remémorant l'épreuve de vider leur maison. Ils ont choisi la légèreté, emportant avec eux seulement l’essentiel. Leur maison, maintenant, c’est le monde.

Leur parcours est tracé, mais flexible. Ils ont leurs plans, mais laissent aussi la porte ouverte à l’inconnu.

"Quand ça allait très mal, je me disais, Tamara, t'inquiète pas, parce que dans le futur ça sera bien pire. Donc profite de maintenant !" Cette citation de Tamara Klink, une navigatrice solitaire que j'ai rencontrée, résonne dans leur aventure.

Dans cinq ans ? Ils se voient peut-être entre la Suisse et Annecy, dans une maison autonome ou une maison d’hôtes. Peut-être à Bali. Mais certainement en train de voyager, même avec des enfants en vue. Pour eux, c'est une histoire d'amour, de la planète et l'un pour l'autre, sur fond de dérèglement climatique.

Ils sont l'incarnation vivante de l'espoir et de l'amour, au milieu d'un monde en mutation.

Avec Sissi et Vireak, le voyage devient plus qu'une simple escapade. C'est une quête de sens, un appel à vivre en harmonie avec nos valeurs profondes, tout en étreignant la terre que nous appelons maison.

Et toi, serais-tu prêt à tout laisser derrière pour un tel voyage ?

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